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Bernard au Niger
18 juin 2006

Semaine 18 : Ouagadougou (2)

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Photo : 07.06.2006 - Bernard avec le chauffeur et les deux stagiaires à l'hôtel Silmandé

En comparaison avec Niamey, Ouagadougou apparaît comme une vraie ville. Les rues du centre ville sont toutes goudronnées, et même les trottoirs sont revêtus. De chaque côté des rues, les immeubles affichent trois ou quatre étages. Les hôtels sont nombreux, et les restaurants de tous standings pullulent. Normalement, nous aurions dû aller loger au Sofitel Silmandé avec les autres participants à l’atelier UNESCO, mais je ne gardais pas un très bon souvenir de ce palace, situé en bordure de la ville, près de la retenue d’un barrage, bien loin du centre. Comme dans tous les pays du monde, l’accueil du Sofitel est froid et réservé. Nous avons donc préféré, comme les autres collègues venus du Niger, nous réfugier dans de plus petits hôtels plus accueillants. Pour nous, c’était même indispensable, car nos stagiaires ne disposaient que d’un petit budget, et je préférais que notre chauffeur, pour son premier voyage à l’étranger, loge à proximité. Ainsi la voiture pouvait rester la nuit au parking de mon hôtel.

Comme souvent dans ce genre de circonstances, je n’ai pas eu beaucoup de temps libre pour visiter la ville. Le premier jour, Paula a pu faire quelques courses avec les stagiaires, visiter l’un ou l’autre musée, acheter des timbres, pendant que je participais à cet atelier très intéressant, portant sur le cadre partenarial de nos trois pays. C’était pour moi une bonne occasion de saisir le type de relation existant chez nos voisins entre les « partenaires techniques et financiers » et leurs correspondants nationaux. Pour nous, les représentants du Niger, la tâche était rendue plus difficile par le forfait en dernière minute de la délégation du Ministère, mais l’expérience du Mali et du Burkina Faso, qui fonctionnent en partenariat depuis bien plus longtemps que le Niger, nous a fourni de précieuses informations. C’était l’occasion aussi de retrouver mes collègues de la Coopération Belge, Walter, le responsable thématique de l’éducation, qui avait fait le déplacement depuis Bruxelles, et Ed, qui fait le même travail que moi au Burkina Faso.

L’atelier était bien organisé. Finalement, les locaux du Sofitel se sont révélés bien adaptés pour tenir les discussions et permettre des contacts fructueux. Le dernier soir, le Représentant de la CTB à Ouaga a invité tous les Belges, et même notre stagiaire française Séverine, à un repas dans le restaurant le plus huppé de la ville, le Gwondana, une dernière occasion de partager nos expériences avant de prendre le chemin du retour.

Retour sans histoire, avec l’escorte qui nous attendait à Fada N’Gourma, où nous avons déjeuné dans un petit restaurant rustique au bord de la chaussée. Les formalités de douanes ont été plus rapides qu’à l’aller, puisque nous n’avions pas besoin de visa pour rentrer au Niger. Nous avons quitté le poste frontière juste au moment où une tornade se préparait, et les premiers kilomètres sur la route de Niamey se sont déroulés sous des trombes d’eau. La température a chuté, jusqu’à 23° ! Un peu plus loin, nous retrouvions le temps sec et le ciel bleu... Pendant cette période de l’année, un violent orage peut dévaster un quartier de la ville pendant qu’un autre ne reçoit pas une goutte ! Ce fut d’ailleurs le cas la veille de notre retour pour notre quartier, où de nombreux arbres furent arrachés. Heureusement, notre parcelle avait été préservée, et seule la piscine avait reçu une ration inhabituelle de feuilles et de débris.

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