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Bernard au Niger
8 juin 2008

Semaine 108 : Hash, hash, hash

108_2008_05_24_18_42_20

Photo : 24.05.2008 - Traversée du fleuve Niger

Avant de partir en vacances pour trois semaines en France, Yassine m’avait confié l’organisation des prochains Hashs... Plus tôt déjà, les falaises de Firwa avaient suscité l’enthousiasme des participants, au point que deux semaines plus tard, j’avais été sollicité pour organiser une « session de rattrapage » un dimanche soir pour plusieurs d’entre eux qui l’avaient manqué. Eux aussi étaient rentrés comblés à Niamey.

J’ai donc tenté d’innover pour les trois hashs dont j’avais à organiser le tracé. Le premier s’est déroulé juste en face des fameuses falaises de Firwa et de la villa de l’ex-Premier Ministre, de l’autre côté du Niger. J’avais repéré un endroit sur le fleuve où le niveau d’eau est au plus bas à cette époque, comme chaque année. J’y avais vu des troupeaux, des charrettes et des nomades le traverser à gué. J’ai fait seul une première reconnaissance, je suis ensuite revenu avec Claude et Martine. Nous avons testé les possibilités de traversée à deux endroits, à 500 mètres l’une de l’autre. L’eau nous arrivait à mi-cuisse, ce qui ne devait pas poser de problème aux participants du Hash, surtout que le niveau d’eau continue régulièrement de baisser. En plus, les traversées, optionnelles, ont été placées en fin de parcours, juste en face du parking des voitures, pour permettre de se changer en arrivant. Le succès a été total. Les photos prises permettront de garder des souvenirs de cette équipée, une première pour beaucoup, un rêve réalisé pour certains...

Pour le parcours suivant, j’ai demandé de pouvoir escalader les fameuses trois collines qui dominent Niamey, de l’autre côté du fleuve. En fait, le Hash s’est contenté de la première colline et de la troisième, la deuxième étant particulièrement pénible à cause de ses cailloux boulants, aussi bien à la montée qu’à la descente, donc trop dangereuse, surtout pour les coureurs. Par contre, le parcours était prolongé pour escalader le « sphinx », un rocher à la pointe du plateau, d’où la vue sur la ville et les trois collines est imprenable. Un parcours très sportif, une sorte de grande étape de montagne.

Pour ce dernier samedi, j’avais été repérer dimanche dernier un nouveau parcours, très proche aussi de Niamey. Le point de départ est connu de tous, mais au lieu de zigzaguer dans les rizières comme on le fait habituellement, nous nous sommes dirigés d’abord directement vers le fleuve au travers d’un grand kori, pour remonter ensuite vers le plateau en passant par des dunes sablonneuses, et en terminant dans des koris encaissés. Ici également, la présence de Martine a été fort utile pour identifier les meilleurs passages. Martine a les cailloux boulants en horreur. Je l’avais d’abord entraînée dans une descente très raide, qu’elle négociait à quatre pattes... Nous avons fait demi-tour, et sommes remontés sur le plateau, où nous avons trouvé sans peine une descente alternative qu’empruntent les troupeaux. Un vrai boulevard, d’après Martine, qui devrait combler ceux que rebutent les descentes acrobatiques.

Comme je ne dispose pas de carte du Niger sur mon GPS, je dois ruser par la suite avec les cartes Google sur mon ordinateur pour rectifier les itinéraires et les adapter au terrain, tout en gardant la distance idéale. J’avais préparé trois parcours pour ce Hash, avec pour les marcheurs sportifs une possibilité de monter sur le plateau. La météo en a décidé autrement... Quand nous avons effectué samedi matin le tracé du Hash, un violent vent de sable balayait la région, à un tel point que Francis, toujours prêt à réclamer des parcours plus longs, a demandé de raccourcir celui des coureurs en le faisant passer par celui des marcheurs sportifs. En cette fin de saison sèche, la chaleur est devenue infernale, et il vaut mieux modérer ses ardeurs...

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